A deux pas de Lille : Amsterdam !
1 février 2014
Bon plan pour une auberge de jeunesse non pas à Lille mais à deux pas… à Amsterdam !
Chacun sait que Lille est assez proche de Paris (à environ 2 heures 30 de voiture). Mais savez vous que pour seulement une heure de voiture de plus, vous arriveriez dans la capitale néerlandaise ? Sans compter qu’en prenant un IDBus, vous pourriez vous en tirer pour 9 euros. Amsterdam vous charmera par la diversité de ses attraits et par la quiétude qui y règne.
En conséquence, on vous y conseille une auberge de jeunesse : le Hans Brinker Budget Hotel. S’il se fait passer pour le « pire hôtel du monde », n’y prenez pas garde, c’est bien sûr ironique. Les prix ne sont pas exorbitants (25 neuros la nuit), les chambres contiennent 2 à 8 lits, avec chacune une petite salle de bain. Il y a surtout une grande salle commune avec un vieux plancher, des vitres bleues, un bar (avec une Happy Hour lors de laquelle la pinte à 4 euros, et même une pinte achetée = une pinte offerte), des grandes tables, et une restauration sur place à la fois pas chère et généreuse (petit déjeuner gargantuesque et plats conséquents pour 6 euros seulement). Mais ce n’est pas tout : l’auberge est emplie de jeunes (contrairement à de nombreuses auberges de jeunesse peuplées de sexagénaires) venus des quatre coins du monde. Enfin, le Hans Brinker Budget Hotel est situé en plein centre d’Amsterdam, à deux pas de tout. Ainsi, n’hésitez plus pour votre prochain week end entre copains, en amoureux ou en solo !
Photos de mode: l'expo à Fives
2 janvier 2014
Improbables photos de mode à la Maison de la Photo à Fives
En cette période de fêtes et de ripaille, prenez le temps entre deux plats d’aller faire un tour du côté de la Maison de la Photo à Fives. C’est à deux arrêts de métro de la gare Lille Flandres, et on y découvre les photos de Helmut Newton et Alice Springs. Le premier a été photographe de mode pour Vogue dans les années 1960 et faisait poser ses modèles dans des mises en scène totalement inattendues. La deuxième est devenue photographe malgré elle mais n’en fournit pas moins un travail des plus intéressant. Elle faisait des clichés de célèbres personnalités en essayant de les surprendre lorsqu’elles ne posaient plus. L’œuvre de ce couple est exposée jusqu’au 12 janvier seulement, filez donc tant qu’il en est encore temps ! (Et tant que vous arrivez encore à mettre un pied devant l’autre.)
Maison de la Photographie
18 Rue Frémy, 59000 Lille
Jam session ouverte à tous, au Biplan !
10 décembre 2013
Un, deux, et un deux trois quatre… Que le jazz nous emporte ! Au Biplan, le premier mercredi du mois il y a une jam session.
Dans le public, Antoine, 23 ans, étudiant en droit et pianiste amateur dit être venu une première fois
et avoir « accroché ». C’est exactement ça : une fois installé au bar, sur les bancs ou à une table, on ne décolle plus. La soirée commence en général par un concert fait(organisé) par des élèves du
conservatoire de Lille. Mais attention ! Il ne faudrait pas croire que le style soit scolaire ou ennuyant.
Julien Tortora, 27 ans, est l’un des jeunes musiciens venu jouer en décembre. Il suit depuis quatre ans les cours de jazz au conservatoire de Lille. Mais c’est un autodidacte : il a débuté seul le piano et n’a reçu aucune formation classique. Au clavier il est absolument impressionnant et déborde de créativité. De même pour le batteur : lorsqu’il entame son solo il fait s’arrêter le temps. Ou plutôt, il le découpe et le tord, au point que l’on en vient à croire qu’il a perdu le rythme, et le nord avec. Mais par un bref coup d’œil il fait signe au contrebassiste de jouer, et le tempo revient l’air de rien, sous les applaudissements enthousiastes du public.
Puis, deuxième partie de la soirée : la jam ! « Venez, criez, faut faire du son » appelle Hugo Contini, saxophoniste. Un tromboniste se lance, et ils partent dans une musique totalement expérimentale : le contrebassiste attrape toutes ses cordes d’une main ferme et les fait claquer sur le manche, le pianiste fait rouler ses doigts sur les touches.
Pendant la jam, la musique ne s’arrête plus : chacun vient, joue, repart boire une bière, pendant que
les autres continuent à jouer. Un type à casquette déboule, s’assoit au piano sans même lâcher sa
choppe ni enlever sa doudoune. Il pose des mains surprenantes de finesse sur le clavier, et se révèle
être un insoupçonné Petrucciani.
Donc venez (comme vous êtes), vous verrez comme vous y serez bien.
D’autant que la pinte est à 4 euros.
Biplan, 16 rue Colbert, Lille (proche marché de Wazemmes)
Roxane BOUHIER
L'art contemPerrotin
3 décembre 2012
Friand d'art ou simple curieux? Las des oeuvres classiques et des artistes traditionnels? Tu ne sais pas vraiment à quoi ressemble l'art contemporain?... et tu es dans les alentours de Lille entre le 11 octobre et le 12 janvier ? Alors rends-toi au Tripostal de Lille !
La galerie Perrotin fête ses 25 ans !
Dans la dynamique des invitations faites aux grandes collections, les 6000m² du Tripostal de Lille sont entièrement dédiés à l'art contemporain ! Cet hiver tu pourras donc te confronter à une sélection pointue d'oeuvres qui ont marqué le galeriste français Emmanuel Perrotin ces 25 dernières années. Cette exposition est l'occasion de rendre compte de la vision du galeriste français, à travers une sélection de productions d'artistes qu'il a exposés tout au long de son parcours. Ce sont plus d'une centaine d'oeuvres qui seront présentées sur les grands plateaux du Tripostal ; dont des sculptures, des installations monumentales, des mobiles, et autres créations spécialement conçues pour l'évènement.
http://www.lille3000.eu/perrotin
Baptiste PECOT